85 000 m² de bureaux vides à Saint-Etienne

Le taux de vacance enregistré dans l’immobilier d’entreprise stéphanois a littéralement explosé en un an d’après Git Immobiler et l’observatoire du Cecim. Explications.

Le journal Le Progrès vient de publier les chiffres de l’immobilier d’entreprise à Saint-Etienne.
Avec un stock impressionnant de 85 000 m² de bureaux disponibles, la tendance y reste très négative notamment en raison d’un déséquilibre encore très marqué entre l’offre et la demande.

L’immobilier d’entreprise stéphanois, qui concentre 87% des locaux comptabilisés dans l’agglo, affiche un taux de vacance (11,50%) bien supérieur à ceux enregistrés dans des villes comme Lyon (9,52%), Rennes (6,47%) ou encore Nantes (4,72%).
L’explication ? Une fuite non compensée de certaines activités publiques et administratives en dehors de l’hyper-centre vers des sites nouveaux comme le pôle tertiaire Châteaucreux près de la gare, le Technopole de Saint-Etienne et sa ZFU de Montreynaud.

D’après Git Immobilier, cité par Le Progrès, l’explosion à +18 % du nombre de bureaux vides à Saint-Etienne en un peu plus d’un an, traduit l’ampleur de la crise qui a frappé depuis 2008 le secteur de l’immobilier, mais il révèle aussi les faibles capacités stéphanoises à séduire les investisseurs, à l’image du parc d’activités de Métrotech à Saint-Jean-de-Bonnefonds où 17 000 m² de locaux attendent preneurs…

Le pouvoir d’attractivité exercé par le grand voisin lyonnais, qui propose dans sa périphérie des loyers équivalents à ceux pratiqués dans le parc immobilier vieillissant du centre-ville stéphanois, pèse sur le dynamisme de la capitale ligérienne, mais pas seulement : le bassin stéphanois souffre d’un vrai déficit d’image lié à son passé minier dont il a du mal à se débarrasser.

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